Le Palais Güell présente jusqu'au 30 mai 2021 une exposition consacrée au peintre Aleix Clapés. Cet artiste barcelonais (1846-1920) fut pendant de longues années un compagnon de voyage inséparable et le peintre préféré d'Eusebi Güell et d'Antoni Gaudí. Artiste d'une puissance expressive extraordinaire, il fut aussi le peintre par excellence du Palais Güell, le seul qui à être intervenu dans la décoration original de l'édifice, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

L'exposition présente une des œuvres les plus remarquables d'Aleix Clapés que l'on croyait disparue depuis plus d'un siècle. Il s'agit d'El peó (ca. 1886), que l'on a découvert pendant la préparation de cette exposition. Comme le racontent les historiens de l'art Carlos Alejandro Lupercio et Josep Casamartina, il existe une légende familiale selon laquelle Léon Trotski aurait acquis cette œuvre à Paris en 1920 et l'aurait envoyée au Kremlin. Aujourd'hui, on sait que le tableau n'a jamais quitté Barcelone.

Louis Comfort Tiffany (1848-1933) employa de nombreux designers, mais seul un petit nombre d'entre eux fut sélectionné pour travailler au départament des émaux, groupe auquel les employés des Studios Tiffany faisait référence, avec une certaine envie, comme la "petite Arcadie ". L'exposition présente une douzaine d'esquisses à l'aquarelle de ces artisans de Tiffany.

L'exposition a pour objectif de faire connaître les femmes peintres de la fin du XIXe siècle qui ont consacré leur carrière à peindre les fleurs du Modernisme catalan et qui sont si peu connues. Nous faisons référence aux femmes artistes qui participèrent aux expositions féminines de la Salle Parés de Barcelone en 1896, 1897, 1899 et 1900.

En 1896, la Salle Parés organisa la première exposition exclusivement féminine, comme cela venait de se faire à Chicago peu avant. Y participèrent des femmes artistes très diverses dans le but de se faire connaître du public.

Ces expositions féminines de la Salle Parés représentèrent un point d'inflexion à partir duquel chaque artiste a pu choisir et suivre sa carrière, un point de départ pour "normaliser" la professionnalisation artistique de ces femmes peintres.

Le thème le plus récurrent de ces expositions fut les fleurs, qui méritèrent même un traitement spécifique dans la nature morte. Cela est dû au fait que les femmes qui s'inscrivaient à l'École des Beaux-Arts de La Llotja ne pouvaient accéder aux classes de nu, ce qui ne facilitait pas le fait qu'elles puissent se consacrer professionnellement à la figure ou au portrait.

Ces artistes tirèrent parti de l'opportunité que leur offrait la société et elles "utilisèrent" les fleurs comme manifeste de leur art. Douées pour la composition et habiles avec la couleur, certaines obtinrent des résultats remarquables. D'autres, par contre, firent des carrières plus irrégulières et un groupe important d'entre elles disparut du domaine artistique après leur mariage.

Dirigée par l'historienne de l'art, Consol Oltra, commissaire de l'exposition, celle-ci présente les œuvres de ces femmes, dont certaines furent exposées à la Salle Parés il y a plus de cent ans.

Cette exposition présente une sélection ample et variée des toiles d'Anglada Camarasa, avec l'idée de montrer l'ensemble dans une vision personnelle et romantique qu'évoque cette disposition du musée du port de Pollença. Une opportunité unique pour découvrir l'œuvre d'Anglada-Camarasa à travers une proposition d'exposition différente de celle que présentait le CaixaForum jusqu'à maintenant.

Cette grande exposition offre une vision unique des processus créatifs de Rodin; elle souligne le rôle essentiel de la craie dans sa pratique. L'exposition évoque l'atmosphère essentielle de son atelier, et le visiteur y découvrira des pièces moins connues et de nouveaux aspects des ses œuvres les plus emblématiques.

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L'exposition invite à une relecture croisée des œuvres de Rodin (1840-1917) et Picasso (1881-1973), ces deux grands artistes ayant durablement bouleversé les pratiques artistiques de leur temps pour les générations à venir. Il ne s'agit pas de montrer ce que Picasso a emprunté à Rodin, mais plutôt d'examiner les convergences signifiantes qui apparaissent entre l'œuvre de Rodin et plusieurs périodes de la production de Picasso.

Cette présentation nouvellement conçue de la collection créée un tableau opulent qui permet une vision unique, riche et complexe de la fascination exercée par Vienne autour de 1900 et l'atmosphère de cette époque vibrante. Comprenant près de 1300 oeuvres distribuées sur trois étages, l'exposition semi-permanente présente la splendeur et la richesse des accomplissements de cette époque à travers des chefs-d'oeuvre du musée Leopold, ainsi que de prêts permanents éminents de collections autrichiennes et internationales.